Un ange est tombé du ciel.
Il m’a demandé :
« Pourquoi pleures-tu, Princesse ? »
Je lui ai répondu :
« Je ne pourrai plus jamais voir la personne que j’aime… »
L’ange me regarda, sourit et me dit :
« Tu sais, dis-toi qu’il est dans un endroit merveilleux où il te regarde tous les jours en priant pour que tu vives le plus longtemps possible. »
*
Où… Où suis-je ?
Pourquoi est-ce si sombre ?
Je n’y vois rien !
Si je perçois quelque chose.
C’est flou…
Ça vient vers moi.
Sans s’arrêter.
Me voici
Une lame de fer me traversant.
Voyez mes larmes
Qui coulent…
Voyez ce rouge
Qui s’écoule…
*
Un ange déchu est tombé du ciel
Il tente de fuir,
Mais il ne le peut pas.
Il est retenu par un être
Qui lui a pris son cœur...
*
Cela faisait tant d’année que je ne t’avais vu,
Nous étions si petits à l’époque…
Nous jouions tranquillement ensemble,
Nous étions heureux.
Seulement, j’ai dû m’en aller,
Avant même que l’on puisse se dire « Je t’aime ! ».
Un jour,
Alors que je me promenais
Mélancolique,
Tu étais là,
Assis sur un banc.
J’ai couru aussitôt vers toi.
Tu t’es retourné,
Et nous nous sommes enlacés.
« Ne me quitte plus… »
M’as-tu murmuré dans le creux de mon oreille.
Les larmes coulèrent le long de mes joues :
« Plus jamais je ne te quitterai… »

« Mon ange… »

C’est ce que tu m’as murmuré,
Au creux de l’oreille.
Que s’est-il passé ?
Pourquoi ta voix était-elle si faible ?
Pourquoi… ?
C’est là que tout me revient.
Moi, cet inconnu
Et puis toi...
Dont le cœur a été transpercé d’une balle.
Je me suis écroulée
Devant ton corps
Etendu.
La vie qui s’en échappe
Doucement…
Mes larmes qui ne cessent de couler,
Et toi qui continue de sourire…
Je t’ai serré contre moi
Et tu m’as murmuré ces mots.
Ils résonnent en moi…
Comme un écho lointain…
Alors je repose ton corps
Et m’allonge près de toi.
Je ferme mes yeux pleins de larmes.
Et me laisse emporter
Avec toi…

Mes larmes coulaient

Mon cœur saignait

Les ténèbres m'entouraient...

Les cicatrices sont restées

Ancrées au plus profond de moi...

L'éclat apparut devant moi

Me transporta à tes côtés.

La douleur me quitta

Dès que je croisai ton sourire.

Une dernière larme coula

Accompagnée d'un rire...