Je ne me sens pas si bien,
Je ne comprends pas très bien,
Pourquoi ces gens sont sereins,
Pourquoi on ne me dit rien.

J'appelle toujours "au secour",
Mais y a rien au alentours,
Je suis piégée pour toujours,
Où n'existe pas le jour.

Comment me débrouiller, là,
Comment puis-je vivre ici-bas,
Pourquoi personne ne me voit,
Pourquoi m'ignore-t-on comme ça.

Je pars sans me retourner,
Impossible d'me délivrer,
Jamais plus je vais chanter,
Jamais plus je vais danser.

De cette emprise maléfique,
Je m'abandonne au tragique,
Cela n'a rien de magique,
Tout contraire de féérique.

Cette hisoire prend fin ici,
J'abandonne la partie,
Je jette un regard devant,
Mais je n'vois que du néant.

Je suis si désespérée,
Au boulevard des rêves brisés,
J'attends encore sans ciller,
Quelqu'un qui va m'délivrer.

J'attends mais j'vois rien passer,
Seule sans rien que mes pensées,
Au boulevard des rêves brisés,
Les espoirs sont effacés.

Depuis quand suis-je enfermée ?
Au boulevard des rêves brisés,
On n'voit pas le temps passer,
Plus longtemps qu'imaginé.

Au boulevard des rêves brisés,
On ne peut s'en détacher,
Que si la personne souhaitée,
Ne vienne vous en délivrer.

Moi je me suis égarée,
Maintes fois dans ces allées,
Au boulevard des rêves brisés,
Je me suis habituée.

Je ne voulais rien lâcher,
Va falloir me raisonner,
Personne ne viendra m'chercher,
Au boulevard des rêves brisés.

Je n'peux pas me suicider,
Au boulevard des rêves brisés,
C'est juste pour nous torturer,
Qu'on nous y garde prisonniers.

Qui viendra alors m'aider ?
Je croyais m'en échapper,
Mais j'y suis re-retournée,
Au boulevard des rêves brisés.

" Pourquoi es-tu attristée ? "
C'est la question qu'veut poser,
Ton âme de curiosité,
Mais j'ai tout dissimulé.
Il va te falloir chercher,
Si tu veux avoir la clef,
Qui donne sur la vérité.
Alors est-ce que t'as trouvé ?
Non ? Ca m'aurait étonnée.
Si t'as besoins d'être aidé,
Un indice j'vais te donner.
Il va te falloir fouiller.
L'indice je vais énoncée :
" Au fond d'mon coeur est caché,
Le miroir d'la vérité ".
Vas-tu donc t'aventurer ?
Tu peux courir des dangers.
Attention, curiosité,
Est l'arme qui peut te tuer,
Si trop loin tu vas chercher.
A tout tu veux accéder,
Soit je te laisse questionner,
Mon coeur d'épines acérées.
Le miroir as-tu trouvé ?
Oui ?! J'en suis toute retournée.
Regarde, t'y es reflété,
Oui, j'avais cru t'adorer,
Mais j'ai vu ta face cachée,
Alors je t'ai détesté.
En plein coeur t'as poignardé,
La fille qui t'avais aimé.
Choqué, tu t'es reculé,
D'une arme j'me suis emparée,
Un beau poignard argenté,
Vers toi j'me suis avancée.
Alors tu m'as menacé,
Au coeur je te l'ai planté,
D'vant moi tu t'es effondré,
Ton sang noir j'ai fais couler.
Et tes yeux hallucinés,
N'ont céssés de me fixer,
Même quant tu t'en allé.
D'un coup je fais basculer,
Ton corps qui gîse à mes pieds.
Je pars sans me retourner,
De loin je lance sans pitié,
Que " Toutes les vérités
Ne sont bonnes à dévoilées ".
C'est là qu'je m'suis réveillée,
Au lit je suis allongée,
Vers toi je me suis tournée,
Mais tu dors à poing fermé.
Un sourire s'est affiché,
Sur mon visage effrayé,
Au beau rêve j'ai repensé,
Pensées noires j'ai ruminé.
Alors je me suis levée,
Et je me suis dirigée,
Vers le lieu où est caché,
L'arme dont j'ai souvent rêvé.

Et le scénario s'est déroulé, enfin....

Après une série de ce rêve sans fin.

J'aimerai bien contrôler,
Mon passé, ma destinée,
Changer ce qui me déplaît,
Et ainsi panser mes plaies.

Mais alors expliquez-moi,
Pourquoi je ne le peux pas,
Pour ça dois-je vraiment souffrir ?
Jusqu'à ne plus pouvoir rire.

Si c'est c'que j'dois vivre ici,
Autant m'en aller ( d'ici ),
Ne plus jamais revenir,
Ne plus jamais en souffrir.

Mes soeurs endurent la même chose,
On intervient, oui, on ose,
Mais cela ne change rien,
Le Mal règne sur le Bien.

Ces mots lâchés à l'oral,
Poignarde notre moral,
Et ces coups qui nous font mal,
Autant physique que moral.

Une solution s'impose,
Mais ça implique autres choses,
Beaucoup de difficultés,
Pour ce qui va arriver.

Je vais conclure ce poème,
En disant à ceux que j'aime,
D'essayer d'tenir le coup,
Ça ira bien après tout.

Dès qu'j'pourrai je m'en irai,
Vous aussi, ça je le sais,
Nous saurons bien où aller,
Quand nous aurons terminer.

Si nous restons sans rien dire,
On va peut-être en mourir.