Coucou, comme je prends pas mal de temps à écrire la suite de "Toutes les roses ont des épines", j'ai tenu à partager avec vous un petit texte que j'ai écrit ya longtemps... Bon, je suis désolée s'il y a quelques fautes d'orthographes, c'est plutôt ancien
Attention ! Contient de la violence, du sang etc...
Le sang coulait mais pas les larmes. Mon père me battait et ma mère regardait. Il n’y avait pas de raison particulière, il aimait juste le faire. Frapper sa propre fille et profiter d’elle. Ma mère restait en spectatrice. Je n’ai aucune idée de si elle aimait voir cela ou si elle avait trop peur de mon père pour réagir. On ne lisait rien sur son visage. Mon père se leva et quitta ma chambre suivit par ma mère. Ils ne daignèrent pas faire attention à moi. À force, les cicatrices qui s’étaient formées, s’ouvraient sous l’impact des coups. Je me levai et pris ma trousse de soin, caché derrière mon armoire. Mon père refusait que je me soigne ou que j’aille à l’hôpital. Je pansai mes blessures et m’assit sur mon lit. Je passai en revue ma chambre distraitement avant que mes yeux ne se posent sur les ciseaux posés sur mon bureau. Un sourire se dessina sur mon visage.
Mon père me vit à l’entrée du salon.
- Que fais-tu en dehors de ta chambre ? Ne t’ai-je pas interdis de sortir ? Lança-t-il, menaçant.
Je ne l’écoutai pas. Je m’approchai de lui.
- A moins que tu veuilles que ton papa s’occupe encore de toi, ajouta-t-il souriant.
Je brandis les ciseaux dissimulés derrière mon dos.
Les cris de mon père se stoppèrent. J’enfonçai mes ciseaux profondément dans sa gorge et les étira. Sa tête tomba. Le sang gicla sur ma figure mais je n’y prêtai pas attention. Ma mère, alertée par les cris, sortit de la cuisine. Je me retournai et la vit trembler. J’hésitai un instant mais elle hurla et en profita pour essayer de fuir. Malheureusement pour elle, je fus plus rapide et sa tête se détacha de son corps.
- Ca, c’est pour avoir assister à tout ce qu’il s’est passé. Tu aurais pu rester silencieuse comme tu l’as toujours fait, murmurai-je.
Le sang me recouvrait des pieds à la tête. Je ris. Encore et encore. J’observais mes ciseaux ensanglantés. À quoi bon vivre maintenant ? Je n’ai nulle part où aller…
Je pris le combiné et appela la police. Je n’avais pas envie de pourrir dans cette maison alors autant que quelqu’un sache.
Des policiers débarquèrent dans la maison. Je les attendais debout, mes parents à mes pieds. Je me retournai, leur souris et pointa mes ciseaux vers mon cœur. Un policier m’arrêta tirant sur mes ciseaux qui m’échappèrent des mains. La colère m’envahit de nouveau. Ils essayèrent de m’attraper mais je leur échappai. Je saisis mes ciseaux mais ne vit pas un des policiers derrière moi. Instinctivement, je brandis mes ciseaux en me retournant. Ils s’enfoncèrent dans le crâne du policier. Mon sourire réapparu. J’extirpai les ciseaux et m’élançai vers les autres. Les policiers tirèrent, me manquèrent et finirent poignardés. Le rouge au sol s’étendait de plus en plus. Je partis me changer et empaquetais des provisions ainsi que ma peluche. Elle était ma seule compagnie. Je me hâtai sachant que les renforts n’allaient pas tarder à arriver. Je sortis de la maison, voyant personne dans les rues, et marchai tranquillement.
Les renforts couraient vers ma direction. Ils me passèrent et s’engouffrèrent dans la maison. Ils ne tombèrent que sur un massacre et un mot.
« Hey ciao~ !
Veuillez m’excuser, j’ai fait un peu de désordre et j’ai repeint la maison en rouge.
Pas mal ? J’adore la nouvelle couleur ! Je n’avais pas prévu qu’il y aurait du monde qui allait arriver et que j’aurai eu envie de m’amuser encore un peu. Mais bon, je me suis bien amusée pour finir héhé !
Maintenant je m’en vais !
Arrivederci !
Blood Lover~
»