De l'encre à la plume
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 Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood

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Ana Lei
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MessageSujet: Re: Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood   Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:17

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Lukameg
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MessageSujet: Re: Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood   Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:19

Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 835072079  voici la suite...
Chapitre 14
Une demi-heure après, le Gallois se présentait à l’entrée de l’intendance et subit une fouille en règle ainsi qu’un examen approfondi de ses papiers d’identité. On vérifia également ses empreintes et il fut ensuite autorisé à entrer pour aller prendre son service. Tosh avait vraiment fait du bon travail, malgré les diverses recherches, les vigiles ne trouvèrent rien de suspect. On lui indiqua les appartements de la Reine et il se dirigea vers le bureau du chambellan pour prendre ses ordres.

Sans rien dire et restant aussi professionnel que possible, il exécuta parfaitement tout ce qui lui fut demandé puis vint l’heure du thé. Il s’était dit que c’était le meilleur moment pour approcher la souveraine et se rendit aux cuisines pour demander à ce que l’on prépare la collation royale.

Un peu avant 17 h, il se présenta aux appartements privés de la Reine et après avoir été autorisé à entrer, il alla déposer le plateau sur la table placée devant la fenêtre. Il servit la boisson fumante et s’approcha de la souveraine qui lisait à son bureau.

– Majesté, fit-il avec déférence, avec les compliments du Docteur ?

Elle leva les yeux, n’ayant pas reconnu la voix du majordome qui la servait habituellement. Elle le détailla et lui sourit.

– Le Docteur ? fit-elle, en le fixant. Très bien. Mesdames, voudriez-vous me laisser ? dit-elle aux dames de compagnie qui étaient dans la pièce.

Lorsque la porte fut refermée, elle regarda le Gallois puis elle l’invita à s’asseoir.

– Alors mon garçon, comment va ce cher Docteur ?
– J’avoue Majesté que je l’ignore.
– Comment cela ? demanda-t-elle suspicieuse.
– En fait, je n’ai pas eu le plaisir de lui être présenté, mais on m’a dit beaucoup de bien sur sa personne.
– Mais alors, que faites-vous ici ?
– Je suis venu à la demande de mon supérieur, le Capitaine Jack Harkness, qui connaît très bien votre ami commun pour avoir voyagé avec lui.
– Et que me veut ce Capitaine ?
– Vous rencontrer Majesté, pour vous parler d’un danger important qui guette l’Angleterre et le monde entier.
– Vous m’intriguez jeune homme, fit-elle avec un sourire. J’adore les mystères, dites-m’en plus.
– Je vous propose de rencontrer mon supérieur, afin qu’il puisse vous faire part de ce qu’il a découvert.
– Très bien, je vais autoriser à ce qu’il vienne jusqu’à moi. Il peut se présenter à la garde, on le laissera passer.
– Je crains bien que non Madame.
– Et pour quelle raison, je vous prie ?
– À cause de l’Unit, cette organisation filtre toutes les personnes qui souhaitent vous parler et elle ne laissera jamais le Capitaine Harkness parvenir jusqu’à vous.
– Très bien, alors comment faire pour rencontrer ce Monsieur ? Vous savez bien qu’il m’est impossible de quitter le palais sans que je ne sois accompagnée par toute une garde.
– J’ai une solution, mais je ne voudrais pas effrayer votre Majesté.
– Vous savez, pendant la guerre, j’ai eu bien des raisons d’avoir peur et pourtant, je n’ai jamais quitté l’Angleterre. Faites venir votre supérieur.

Le Gallois sortit le stylo et le montra à la souveraine, puis il appuya sur le connecteur. Au bout de quelques instants, il remit l’objet dans sa poche et attendit.

– Il ne se passe rien, fit la Reine en regardant autour d’elle.
– Il faut un peu de temps pour calculer les coordonnées, dit l’agent, mais il va venir.

À ce moment, une perturbation lumineuse apparut, dévoilant l’immortel peu à peu. Quand il se fut totalement matérialisé, il fit un sourire à son subordonné et s’approcha de la souveraine.

– Majesté, fit-il en s’inclinant devant elle, je suis le Capitaine Jack Harkness. Je vous remercie d’avoir accepté de me recevoir.
– Tout le plaisir est pour moi Capitaine. Venez vous asseoir près de nous, dit-elle en lui montrant un siège.

L’immortel s’exécuta et attendit que la Reine prenne la parole, ce qu’elle fit après quelques instants.

– Votre ami m’a dit que nous avions une connaissance commune, dit-elle.
– Oui Madame, le Docteur.
– Et comment va-t-il ?
– J’avoue que je ne l’ai pas vu depuis un moment, mais je suis certain qu’il ne m’en voudrait pas de venir de sa part.
– Ce jeune homme m’a dit que vous vouliez me parler d’un danger imminent, pourriez-vous m’en dire plus ?
– Oui, bien sûr. Avant tout, je voudrais que vous regardiez ces documents, fit-il en lui tendant le dossier. Il s’agit d’un condensé des évènements qui se sont produits en 1965.
– Comment cela ?
– Cette année-là, l’Unit m’a contacté pour servir d’escorte à un responsable qui devait rencontrer des aliens, les 4.5.6.
– Des aliens ?
– Oui Madame. Cette espèce avait négocié avec vos hauts dirigeants un échange assez… comment dire… assez peu conventionnel.
– Expliquez-vous ?
– Ces créatures ont demandé qu’on leur livre dix enfants en échange d’un remède qui devait soigner la population.
– Comment ! fit la Reine, visiblement choquée par ce qu’elle entendait. Ce n’est pas possible, je n’ai jamais eu connaissance d’une chose pareille.
– Je m’en doutais bien Madame, c’est pourquoi j’ai demandé à notre informaticienne de préparer des documents à votre intention.
– Que sont devenus ces enfants ?
– Je l’ignore, ils ont été emportés dans un vaisseau qui a quitté la Terre aussitôt après.
– Et aujourd’hui ?
– Les 4.5.6. sont revenus et cette fois, ils demandent 10 % des enfants de la Terre ou ils tueront une partie de la population mondiale.
– C’est inadmissible ! martela la Reine.
– Je suis d’accord avec vous, mais il y a une solution pour tenter de les contrer, cependant, elle est assez peu conventionnelle également.
– Dites-moi ?
– Ils utilisent tous les enfants pour nous contraindre, mais il ne nous suffit que d’un seul pour les détruire.
– Vous voulez vous servir d’un enfant ? Votre supérieur est fou mon pauvre ami, fit-elle en s’adressant à Ianto qui écoutait sans rien dire.
– Non Madame, il est très sérieux, malheureusement. Nous avons étudié toutes les possibilités et c’est la seule solution que nous avons.

La Reine quitta son siège et fit quelques pas dans la pièce, réfléchissant intensément. Jamais au cours de son long règne, elle n’avait dû prendre une décision aussi difficile. Pendant la guerre, il en allait de sa sécurité, elle n’avait pas fui comme bon nombre de personnalités, elle avait tenu à rester auprès de son peuple, mais là, elle devait faire un choix que n’importe quelle mère se refuserait à faire.

S’étant levé en même temps que la souveraine, l’immortel l’écoutait et comprenait que ce ne soit pas une décision facile. Il regarda Ianto et lui fit un léger sourire que l’agent lui rendit. Quand il vit la Reine revenir vers eux, il attendit patiemment qu’elle parle.

– Très bien Capitaine, que proposez-vous pour sauver nos enfants ?
– Tout est expliqué dans ces pages. Pour faire simple, nous devons faire en sorte que le signal des aliens leur soit renvoyé par le même moyen qu’ils utilisent. Pour cela, nous avons fait des recherches et pensé que la solution serait de se servir d’un enfant qui n’avait plus aucun espoir. Nous avons fait une sélection et un seul est resté. Il s’agit d’un garçon qui est dans le coma depuis deux ans, c’est un stade de niveau 4. Si votre Majesté me donne son aval, il faudra que j’aille rencontrer ses parents pour leur expliquer la situation.
– Vous vous rendez compte de ce que vous allez leur demander ?
– Oui Madame, j’en ai conscience, mais ils ont un autre garçon qui entre dans les critères de sélection exigés par les aliens. Ils préfèreront peut-être sacrifier l’un pour sauver l’autre, qui lui, est bien portant.
– Je vois que vous avez pensé à tout.
– C’est mon travail Madame, protéger la Terre par tous les moyens possibles.
– Et où travaillez-vous ?
– Je suis le responsable de Torchwood Cardiff, Majesté.
– Torchwood ? C’est la Reine Victoria qui avait fondé cet institut, n’est-ce pas ? Si je me souviens bien, c’était pour combattre le Docteur, mais si elle l’avait connu comme nous le connaissons, je pense qu’elle ne l’aurait pas vu comme un ennemi potentiel, n’est-ce pas ?
– Je suis d’accord avec vous, cet homme aime la Terre et m’a demandé de la protéger. Mais je continue l’œuvre qui a été créée, nous avons tellement de visiteurs que notre travail nous prend beaucoup de temps.
– Et l’Unit dans tout ça ?
– Je sais que votre Majesté ignore beaucoup de choses concernant cette organisation, mais je pense que les créatures, qui ont le malheur de tomber entre leurs mains, ne restent pas vivantes bien longtemps.
– Et vous ?
– Nous les enfermons quand elles sont dangereuses ou nous les renvoyons dans les profondeurs de Cardiff. Nous n’avons malheureusement pas la possibilité de leur faire réintégrer leur monde, la faille est trop instable. Mais si elles sont en cellules, nous prenons soin d’elles. En fait, c’est Ianto qui en est responsable et veille à leur bien-être, fit-il en montrant le Gallois.
– Et je suppose que vous prenez votre travail très à cœur, mon garçon, dit-elle en regardant l’agent.
– Oui Madame, très souvent, elles sont plus perdues que dangereuses et nous devons aussi les protéger des humains qu’elles pourraient rencontrer. Il arrive que ce soient eux qui soient les plus agressifs, sans doute par peur, j’en conviens, mais nous ne pouvons pas les laisser faire, ces visiteurs n’ont pas, pour la plupart, demandé à venir sur Terre.

La souveraine fixa les deux hommes pendant quelques instants, puis elle prit sa décision.

– Bien. Je pense que je peux vous faire confiance, mais quand vous rencontrerez les parents, je voudrais que vous leur remettiez un document de ma part.
– Oui Madame.

Elle reprit sa place à son bureau et se mit à écrire sur une feuille à l’entête royal. À la fin, elle signa et mit son cachet puis elle tendit le papier plié au Capitaine qui le prit et le glissa dans la poche de son manteau.

– Il vous reste combien de temps pour sauver nos enfants ? demanda-t-elle, visiblement inquiète.
– Un peu moins de deux jours Madame.
– Bien, alors dépêchez-vous et lorsque tout sera terminé, vous viendrez me faire votre rapport, mais par la grande porte cette fois, fit-elle avec un sourire.
– Ce sera avec plaisir. Ianto, rejoins-moi dès que possible, nous avons du travail qui nous attend, dit-il au Gallois. Majesté, ce fut un plaisir de vous rencontrer, finit-il en s’inclinant.
– Pour moi aussi Capitaine.

L’immortel recula et actionna son bracelet, quelques secondes plus tard, il avait disparu.

– Bien, je pense que vous devriez aller le rejoindre, fit la Reine. Allez mon garçon, ne faites pas attendre votre chef.
– Je vous remercie Majesté, dit-il en s’inclinant.

Il quitta la pièce et se dirigea vers la sortie. Quand il arriva à l’entrée, il subit une nouvelle fouille puis on le laissa partir. Il se rendit rapidement à l’hôtel où l’attendait l’immortel et quand il entra dans la chambre, il fut plaqué contre le mur par un Capitaine assez désireux de saisir ses lèvres. Après un long échange, ils se séparèrent et le Gallois sourit.

– Je t’en avais promis un après notre entrevue avec la Reine, fit le leader après avoir entendu ses pensées.
– Oui, effectivement et tu tiens toujours tes promesses, n’est-ce pas ?
– Oui, c’est vrai. Bien, change-toi et nous allons partir. Nous devons rencontrer les parents aujourd’hui même, notre timing est très serré, répondit-il.
– J’en ai pour quelques minutes, dit le jeune homme en disparaissant dans la salle de bain.

Une demi-heure après, ils reprenaient la route, en direction de Hampstead dans le District londonien de Camden. Ils se présentèrent à l’adresse notée par Tosh et sonnèrent. Ils patientèrent jusqu’à ce qu’un homme ouvre la porte.

– Bonjour M. McCan, je suis le Capitaine Jack Harkness et je souhaiterais vous parler.
– À quel sujet ?
– À propos de votre fils, Dean.
– Entrez, fit l’homme s’effaçant pour les laisser passer.

Il les invita à le suivre dans le salon où ils furent rejoins par l’épouse de leur hôte. Elle leur proposa un café et s’absenta quelques minutes pendant lesquelles Jack expliqua succinctement le but de leur visite.

Quand elle revint, elle vit des larmes sur les joues de son époux et s’inquiéta. L’immortel lui tendit alors la lettre de la Reine et la laissa en prendre connaissance. À mesure qu’elle lisait, il vit son visage se décomposer et attendit qu’elle ait terminé. Elle donna le papier à son mari et fixa le leader avant de prendre la parole.

– Vous rendez-vous compte de ce que vous nous demandez ? fit-elle, la voix tremblante.
– J’en ai conscience Madame, mais nous n’avons que cette option. Croyez bien que si nous pouvions faire autrement, nous ne serions pas ici. Nous en avons discuté avec la Reine et elle est de notre avis. Elle aussi nous a posé la question et nous lui avons fait la même réponse. Mes collègues et moi-même avons tout mis en œuvre pour essayer de trouver la solution la moins difficile possible et Dean était le seul qui rassemblait tous les critères retenus.
– Vous pouvez nous expliquer ? s’enquit le père.
– Oui, bien sûr.

Après plus d’une heure de discussion et d’explications les plus précises possibles, les deux hommes prirent congé du couple. Chaque minute avait été un moment de torture pour les parents qui avaient compris ce qu’on leur demandait. Une fois la porte refermée, la femme s’effondra en larmes dans les bras de son époux.

Dans la voiture, Ianto regardait la porte puis il se tourna vers son compagnon qui avait le visage fermé. La douleur se lisait sur ses traits tirés et il passa ses doigts sur sa joue.

– Tu crois qu’ils vont accepter ?
– Je l’ignore, mais s’ils refusent, ils devront laisser partir leur second fils et je ne pense pas qu’ils soient prêts à perdre les deux. On rentre à l’hôtel, tu veux bien ?
– Oui, bien sûr, fit le jeune homme en démarrant.

En arrivant dans leur chambre, le Capitaine téléphona à la base et expliqua à Tosh tout ce qui avait été dit à la Reine et à la famille de l’enfant retenu. Quand il eut raccroché, il se tourna vers le Gallois qui s’était assis sur un lit et attendait la fin de sa conversation. Il s’approcha et s’accroupit devant lui, posant ses mains sur ses cuisses tout en cherchant son regard.

– Tu vas bien ? demanda-t-il.
– Oui, mais je suis inquiet quant à la réponse de la famille. Que va-t-on faire s’ils refusent ?
– Ne t’en fais pas, ils accepteront, ils n’ont pas d’autre choix s’ils ne veulent pas perdre leur second fils. Je sais que ça leur sera difficile, mais il n’y avait que Dean qui entrait dans les critères que nous avions définis pour faire souffrir le moins de personnes possibles.

Ianto se pencha et posa ses lèvres sur les siennes, il avait besoin de réconfort et l’immortel le comprit. Il le prit dans ses bras et approfondit l’échange, mais ils durent se séparer lorsque le téléphone du leader se mit à sonner. Il décrocha rapidement et discuta avec son interlocuteur tout en fixant son agent. Aux paroles prononcées, le Gallois comprit que les parents acceptaient le sacrifice de leur enfant. Jack les remercia et leur promit d’aller les voir le lendemain pour préparer l’opération. Il raccrocha et contacta Tosh pour lui donner les informations qu’elle transmit au médecin qui écoutait près d’elle.

– Je t’invite à dîner, fit le Capitaine quand il eut coupé la communication.
– Si tu veux, mais ne devrait-on pas nous préparer pour demain ?
– Nous avons le temps. Il faut attendre l’arrivée de Owen, c’est lui qui doit mettre tout en place. Tosh l’accompagnera pour la partie informatique, mais c’est moi qui lancerai les protocoles. Il était prévu qu’ils viennent, c’est pourquoi nous avons une si grande chambre, mais j’espérais que ce grand lit serait pour nous deux, souffla-t-il en regardant le Gallois.

Ianto lui sourit, quand il avait vu la pièce, il avait pensé qu’il devrait dormir seul car il savait que le médecin n’était pas indifférent à sa collègue et que souvent, ils passaient la soirée ensemble et n’ignorait pas qu’un rapprochement avait eu lieu, mais il avait gardé le silence pour ne pas mettre son amie mal à l’aise. Cependant, les paroles de son leader le rassurèrent, lui aussi ne pouvait plus se passer de sa proximité.

– Alors je veux bien, fit l’agent. Cela fait longtemps que j’avais envie de sortir dîner avec toi.
– Pourquoi n’as-tu rien dit ?

Ianto resta silencieux.

– Tu n’osais pas, c’est ça ?
– Oui, souffla-t-il.
– Je n’aurais pas refusé, fit Jack, bien au contraire, moi aussi j’avais envie d’une sortie rien que tous les deux. Allez, on y va, finit-il en se relevant, le tirant à lui pour le mettre debout.

En arrivant dans le hall, le Capitaine s’arrêta à la réception et prévint la jeune femme de l’accueil qu’un couple devait arriver en leur absence et lui demanda de leur donner la clé de leur chambre. Ensuite, il prit Ianto par le bras et l’entraîna à l’extérieur, il avait sa petite idée pour le choix du restaurant et il pensait ne pas se tromper en y emmenant le jeune homme.

Jack prit le volant et s’engagea dans la circulation. Le Gallois regardait les rues défiler et vit qu’ils s’approchaient de la Tamise. Quand la voiture fut garée, ils descendirent et l’agent leva les yeux vers l’enseigne. Le Northall était un bel établissement, bien situé sur les bords du fleuve et en entrant, Ianto se sentit un peu intimidé, il n’avait jamais pénétré dans un restaurant de ce standing.

Le maître d’hôtel les conduisit à l’écart des autres tables et les deux hommes s’installèrent. Un serveur leur laissa les cartes des menus et le Capitaine commanda les apéritifs.

– Dure journée, n’est-ce pas, fit le leader.
– Oui, effectivement, mais je pense que ça ne sera pas la plus éprouvante !
– Non, mais nous avons déjà fait un grand pas. Demain, nous allons pouvoir commencer à intervenir et avec un peu de chance, tout sera bientôt fini.
– Tu peux me dire maintenant ce qu’il y a dans ton sac ? s’enquit le Gallois.
– Des masques à gaz, lâcha le Capitaine.
– Qui vont servir à quoi ?
– Ianto, dans l’autre réalité, ils ont lâché du gaz mortel quand nous avons refusé de leur livrer les enfants et ton autre toi est mort dans mes bras, il est hors de question que je revive ça une nouvelle fois, fit-il les yeux humides.
– Je comprends, mais comment vas-tu faire pour tous les autres ?
– Nous allons faire évacuer le bâtiment avant d’y pénétrer. J’ai demandé à Tosh de préparer un faux communiqué qui sera diffusé quelques minutes avant qu’on entre. Il faut qu’il n’y ait plus personne, sinon, ceux qui seront restés vont mourir, c’est certain.

Le serveur s’approcha et prit leur commande puis il s’éloigna, les laissant poursuivre leur discussion. Ils furent interrompus par la sonnerie du téléphone du leader qui décrocha rapidement. Après quelques minutes, il raccrocha, leurs collègues avaient quitté Cardiff et se trouvaient sur l’autoroute les menant à Londres.

Le repas fut apprécié par les deux hommes, les plats étaient d’une saveur rarement égalée et ils dégustèrent chacun des mets servis. Après le dessert, on leur apporta le café et Jack sourit en goûtant la boisson.

– Ils n’ont pas la chance d’avoir quelqu’un d’aussi doué que toi, souffla-t-il les yeux brillants.

À suivre…
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Ana Lei
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Sakura
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Lukameg
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MessageSujet: Re: Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood   Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:23

Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 3754039211  voici l'avant-dernier chapitre. Bonne lecture...

Chapitre 15
Quand ils eurent fini, le Capitaine demanda l’addition et régla puis il invita le jeune homme à quitter le restaurant pour aller faire quelques pas sur les bords de la Tamise. Ianto était heureux de ne pas devoir rentrer immédiatement, ses collègues seraient sûrement dans la chambre et il voulait encore profiter de la présence de l’immortel, seul. Jack écoutait ses pensées et sourit en lui prenant la main.

– Moi aussi, je voulais rester un peu seul avec toi, nous avons couru toute la journée, un peu de calme ne peut pas faire de mal.

Ils marchèrent en silence puis en arrivant près d’un arbre, le leader se tourna vers le jeune homme et le poussa contre le tronc avant de s’emparer de ses lèvres pour un baiser tendre et délicieux, collant son corps contre celui de son compagnon. Ianto gémit et le repoussa au bout de quelques minutes, il avait senti le désir de son leader et le sien s’éveillait également.

– Je ne peux pas, souffla-t-il en baissant les yeux.
– Ce n’est rien, murmura le Capitaine en lui relevant la tête. Nous devrions rentrer.

Il recula de quelques pas et Ianto le regarda sans rien dire, les pensées se bousculaient dans sa tête, il se disait que l’immortel allait finir par se lasser de ses refus, mais il n’y pouvait rien, son cœur lui disait de se laisser aller, mais son esprit lui répondait qu’il ne le pouvait pas.

– Ian, dis-toi bien que ça ne m’empêchera pas de rester près de toi, fit-il en lui caressant tendrement la joue, et contrairement à ce que tu penses, je ne changerai pas d’avis, j’ai toujours envie que nous allions plus loin et j’attendrai aussi longtemps qu’il le faudra.
– Mais…
– Il n’y a pas de mais, laisse-toi du temps. Allez viens, Owen et Tosh doivent être arrivés maintenant.

Il lui prit la main pour l’entraîner vers la voiture et rentrèrent à l’hôtel. Pendant le trajet, Jack surprit des coups d’œil de son passager, mais il garda le silence. Quand ils pénétrèrent dans la chambre, les deux membres terminaient le repas qui leur avait été servi à leur arrivée. La jeune femme remarqua le visage radieux de son ami et pendant que le médecin discutait avec le leader, elle s’approcha de lui.

– Alors cette soirée ? fit-elle à voix basse.
– Très agréable.
– Vous avez été dîner au restaurant ?
– Oui, au Northall près de la Tamise, c’était magnifique. Jack me surprendra toujours, souffla-t-il.
– Et vous en êtes où ? s’enquit-elle.
– Euh… je…
– Ne sois pas si timide, je sais qu’il te plaît et que c’est réciproque. Il n’attend qu’un mot de toi.
– Je le sais, mais…
– C’est trop tôt, c’est bien ça ? le coupa-t-elle.

Le jeune homme hocha la tête et s’écarta un peu en voyant l’immortel s’approcher.

– Bien, nous allons nous coucher, demain, nous avons du boulot.
– Très bien, répondit la jeune femme. Qui prend le grand lit ? lança-t-elle le regard rieur.
– Ianto et moi, fit Jack avec un grand sourire. Il va me tenir chaud, murmura-t-il à l’oreille de la jeune femme qui éclata de rire, imitée par le médecin. Mais je serai sage, finit-il en joignant les mains, la tête penchée légèrement sur le côté, le regard vrillé dans celui du Gallois.
– Je m’en doute, je suppose que vous n’avez pas besoin de spectateurs ! dit-elle les larmes aux yeux.
– Pour dormir ? Vous vous ennuieriez, rétorqua le Capitaine, ce jeune homme m’a ouvert ses bras, mais rien de plus, fit-il l’œil grivois, souriant en voyant l’agent devenir pivoine.

Celui-ci se sauva dans la salle de bain et on entendit l’eau couler. Reprenant leur sérieux, les trois membres discutèrent quelques minutes et quand Ianto sortit de la salle d’eau, Tosh y entra, puis ce fut le tour du médecin et enfin du leader. Quand ce dernier revint dans la chambre, tous étaient couchés et une seule lumière était allumée sur sa table de chevet. Il se s’allongea et éteignit puis il attendit que le Gallois vienne près de lui.

Après quelques minutes, constatant qu’il n’avait pas bougé, il s’approcha et souffla dans son cou avant d’y déposer un baiser. Il sentit la carotide battre à un rythme d’enfer et poussa son avantage en cherchant les lèvres de l’agent. Quand il les trouva, il demanda l’accès qui se fit dans l’instant et sentit les mains du jeune homme venir caresser son dos. Quand ils se séparèrent, Ianto se lova contre lui, la tête posée sur sa poitrine et se laissa emporter dans les bras de Morphée, le leader le suivant peu après.

Au matin, l’agent s’éveilla seul dans le lit, l’immortel s’était levé aux aurores et était sorti faire une balade. Avoir le jeune homme contre lui et ses collègues dans la même pièce n’était pas pour arranger les choses. Quand il retourna à l’hôtel, ils étaient tous levés et l’attendaient pour aller petit déjeuner.

– Salut Jack, lança la jeune femme en le voyant passer la porte. Comment est Londres ce matin ?
– Tranquille, dans l’ignorance totale de ce qu’il se trame, répondit-il. Bien dormi Ianto, souffla-t-il en passant près de son subordonné.
– Oui, merci.

Tosh les observait, elle savait que son ami hésitait, mais elle voyait bien qu’il ne faudrait que peu de choses pour que l’immortel arrive à ses fins. Mais pour le moment, il fallait aller prendre une collation avant de se mettre au travail.

Ils descendirent au salon et on leur servit un copieux petit déjeuner. Ils prirent ensuite le SUV pour se rendre chez les parents de l’enfant et leur expliquèrent comment ils allaient procéder. L’opération ayant été prévue pour le lendemain à 10 h, ça leur laissait une journée pour faire leurs adieux à leur trésor, un peu plus de 1 400 minutes, temps long et court à la fois quand on doit se séparer de la chair de sa chair !

Ensuite, ils reprirent la direction de Londres et s’installèrent dans leur chambre, peaufinant les moindres détails de l’intervention. De temps en temps, Tosh surveillait les ordinateurs de la base et par chance, la faille restait calme. Jack avait demandé à un ancien militaire de s’occuper des pensionnaires et lui avait donné les accès nécessaires pour le sous-sol, mais le reste du bâtiment restait inaccessible à toute intrusion.

La journée se passa dans le calme, l’informaticienne avait réussi à pirater les ordinateurs que l’Unit avait installé près de la cuve des aliens et enregistrait les tractations. De même, la caméra qui filmait la pièce où étaient réunis les principaux responsables des différentes organisations, de l’armée et du gouvernement transmettait ses images qui étaient stockées, Jack voulant des preuves des décisions prises sans l’aval de la souveraine. Quand tout serait terminé, des têtes allaient tomber, il en était persuadé !

Le soir, ils allèrent tous au restaurant et passèrent une soirée agréable, simplement ternie par la pensée de ce qu’ils devraient faire le lendemain.

Une nouvelle fois, le Gallois et le leader partagèrent le même lit et lorsqu’il s’éveilla au matin, Jack vit que l’agent était lové contre lui et sentit la main de Ianto posée sur son bas-ventre. Il ne bougea pas, il savait que son corps réagirait à la moindre crispation des doigts et il attendit patiemment que le jeune homme ouvre les yeux.

De longues minutes passèrent, Tosh quitta son lit et s’enferma dans la salle de bain. Le bruit de l’eau réveilla le Gallois qui leva la tête pour regarder le visage souriant du Capitaine. Puis il se rendit compte de la position de sa main et la retira rapidement en bredouillant quelques mots.

– Bien dormi Ianto ? fit Jack.
– Oui, merci.

Le leader déposa un léger baiser sur ses lèvres et ils sortirent du lit en enfilant leur peignoir. En passant près de Owen, le Capitaine le secoua, le médecin avait toujours autant de mal à se réveiller.

– Bonjour les garçons ! lança la Japonaise en entrant dans la chambre.
– Bonjour, répondirent-ils tous les trois.

Tandis qu’ils se préparaient, elle alluma son ordinateur et regarda les dernières informations. Elle vit que les aliens étaient de nouveau intervenus au travers des enfants et leva les yeux vers le Capitaine qui s’approcha.

– Ne t’en fais pas, tout sera terminé aujourd’hui.
– Tu es certain que nous y arriverons ?
– Je n’ai aucun doute là-dessus, vous êtes les meilleurs ! lâcha-t-il en souriant. Bien, allons déjeuner et ensuite, il faut aller chercher Dean.
– L’ambulance a été prévue pour 9 h, je pense qu’elle ne va pas tarder, fit-elle.
– Ok, alors si tout est prêt, on descend.

Ils se rendirent dans le salon et avalèrent une collation, puis ils prirent la route pour Hampstead. Quand ils arrivèrent, le véhicule était là et les infirmiers préparaient le déplacement en attendant l’équipe.

Quand ils reprirent place dans le SUV, le Gallois regarda le couple qui était en larmes devant la maison. Celui-ci gardait les yeux fixés sur l’ambulance qui s’éloignait et le leader prit la route à sa suite.

Sur le chemin les menant à Thames House, Tosh déclencha l’alerte et constata, sur les vidéos piratées, que le bâtiment se vidait rapidement. Lorsqu’ils arrivèrent devant les portes, les infirmiers descendirent le brancard et le médecin prit le garçon en charge. Ils pénétrèrent dans le hall vide et Jack ferma les portes.

Regardant son plan, Ianto les guida vers le bureau contigu à la salle où se trouvait la cuve et Owen plaça le lit devant. Il commença à préparer le garçon, non sans avoir le cœur serré à la pensée de ce qu’il allait subir. Tosh installa son ordinateur et actionna son programme.

Jack regarda le praticien poser les électrodes, d’après ce qu’il lui avait indiqué, il avait besoin de faire vibrer les cordes vocales de l’enfant pour obtenir le son recherché. Il avait décroché après quelques explications un peu trop ardues pour lui, mais il faisait confiance à son collègue.

Ianto leur distribua les masques et ils les mirent à leur cou. Le Gallois sortit à la suite du leader pour entrer dans l’autre pièce, les portes communicantes ne devant être ouvertes que lorsque la créature aurait lâché le gaz, mais à ce moment-là, les deux membres auraient déjà leurs protections et Ianto n’aurait qu’à mettre la sienne. Pour ce qui était de Jack, il fallait qu’il puisse discuter avec les 4.5.6. et leur faire comprendre que plus jamais ils n’auraient ce qu’ils demandent, quitte à ce qu’il y perde la vie, mais lui ne craignait rien, il savait qu’il reviendrait, il revenait toujours !

Quand ils pénétrèrent dans la pièce, l’alien les accueillit avec arrogance et les deux hommes se plantèrent devant la cuve.

– Je suis le Capitaine Jack Harkness, nous avons déjà eu affaire à vous. Je suis venu vous expliquer pourquoi vous n’allez pas obtenir ce que vous voulez.
– Vous avez cédé par le passé !
– Je suis au courant, oui ! J’étais déjà là à l’époque et c’est pour ça que je ne permettrai pas que ça se reproduise, ni ici, ni ailleurs !

Une alarme résonna soudain, les portes se fermèrent les unes après les autres, mais il ne restait plus d’autres personnes que l’équipe présente.

– Nous aurons les enfants ! fit l’alien, et vous allez mourir !
– Je ne le pense pas, répondit Jack en faisant signe au jeune homme d’aller ouvrir les portes, par contre, pour vous, ce sera un voyage sans retour.
– Que faites-vous ?
– Nous allons débarrasser l’univers de votre espèce abominable, j’ai enfin compris ce que vous faisiez de ces enfants et c’est terminé.

Dans la seconde pièce, un son s’éleva lentement, issus des cordes vocales de l’enfant inconscient. Le signal s’amplifia progressivement, après de longues minutes, il y eut des vibrations dans la cuve et la créature sembla imploser. Ianto avait les yeux fixés sur la vitre et ne vit pas que le leader s’était effondré. Quand il s’en rendit compte, il s’agenouilla près de lui et le prit dans ses bras. Jack avait du mal à garder les yeux ouverts et il vit des larmes dans ceux de l’agent.

– Pourquoi ? souffla ce dernier.
– Pas eu le temps…

Au moment où le Capitaine expirait son dernier souffle, le jeune homme entendit la mise en route de la ventilation et le déverrouillage des accès. Il le serra contre lui et Tosh vint près d’eux pendant que le médecin enlevait les électrodes de la peau de l’enfant. Il le recouvrit d’un drap afin que personne ne voie le sang qui s’écoulait de son nez et de ses oreilles, signe que l’activité avait été assez violente.

En entendant des bruits de pas qui se rapprochaient rapidement, ils retirèrent leurs masques et lorsque les hommes entrèrent dans la pièce, ils s’approchèrent du petit groupe.

– Que lui est-il arrivé ? demanda un Général.
– L’alien s’est défendu et c’est le Capitaine qui a pris, mais il va revenir à lui, il n’a été qu’assommé, expliqua Owen.
– Je vais demander à mes hommes de s’occuper de lui.
– Il n’en est pas question, je suis leur médecin et personne ne prendra ma place, fit-il l’œil étincelant de colère.
– Bien, si vous insistez. Pouvez-vous m’expliquer ce qu’il s’est passé ? Il y a eut une alerte et le bâtiment a été scellé. Tout a été bloqué, nous ne pouvions pas entrer.
– C’était une décision qui a été prise pour protéger les personnes qui auraient voulu entrer car la créature a relâché un gaz mortel.
– Comment saviez-vous ce qui allait se produire ?
– Vous verrez ça avec le Capitaine quand il aura repris ses esprits, fit Owen.
– Vous ne voulez rien dire ! insista le Général.
– Ce n’est pas à moi de le faire, maintenant, si vous le voulez bien, je voudrais m’occuper de mon patient, fit-il en lui faisant signe de s’éloigner.

Ianto n’avait toujours pas lâché l’immortel et il sentit les prémisses de son retour à la vie. Il leva la tête vers le médecin.

– Je vous ai dit de nous laisser ! cria ce dernier. Tosh, va fermer les portes s’il te plaît.

La jeune femme s’exécuta et repoussa les hommes hors de la pièce. Quand tout fut bouclé, elle revint près de ses collègues. À ce moment, Jack prit une longue inspiration douloureuse et serra les bras qui le tenaient fermement enlacé. Il leva la tête et croisa le regard embué de larmes de son Gallois.

– Ianto, souffla-t-il.
– Je suis là, tout va bien, mais il va falloir te lever, ils vont revenir.
– Qui ?
– Le Général et ses hommes.
– Ok, aide-moi.

Tandis que le Gallois se redressait, Owen vérifia les constantes de son leader, puis il s’éloigna pour aller s’occuper de Tosh qui tentait de retenir ses larmes en regardant la vitre sale de la cuve.

– Tout est fini, souffla le médecin, nous allons pouvoir rentrer.

Il la serra dans ses bras, tentant de la réconforter, mais les sanglots trop longtemps retenus finirent par avoir raison de la jeune femme. Il la laissa pleurer quelques instants, puis il lui releva le visage pour essuyer les gouttes qui glissaient sur sa peau et finalement, il posa ses lèvres sur les siennes pour un baiser très doux. Tosh s’accrocha à sa chemise et demanda à approfondir l’échange, elle avait besoin de réconfort et de tendresse.

– Je t’aime, murmura Owen quand ils se séparèrent.

La jeune femme le regarda sans rien dire, puis elle lui sourit et l’embrassa de nouveau. Brusquement la porte s’ouvrit et le Général entra, l’air mécontent. Le Capitaine se tourna vers lui et l’accueillit avec un sourire.

– Je vois que vous allez mieux !
– Ce n’était rien, juste un ricochet, mais j’ai un bon médecin, répondit Jack qui avait été mis au courant de l’incident par Ianto.
– Vous pouvez m’expliquer ?
– C’est simple, ce sont les mêmes aliens qu’en 1965 et je n’ai pas accepté leurs demandes.
– Et pour qui vous vous prenez pour avoir décidé cela ! martela le Général. D’autres vont venir maintenant et nous ne pourrons plus négocier.
– Parce que vous croyez sincèrement que vous faisiez ce qu’il y a de mieux pour la Terre ?
– 10 % Capitaine, ce n’est rien si par ce sacrifice nous pouvons sauver tous les autres !
– Je pense qu’une personne n’est pas d’accord avec vous et c’est pour cela que j’ai eu l’autorisation de faire ce que j’ai fait ! lâcha le leader.
– Et on peut savoir de qui il s’agit ?

Jack ne répondit rien, mais Ianto, qui était parti dans le couloir, revint rapidement et lui chuchota quelques mots à l’oreille.

– Je pense qu’elle va vous le dire elle-même, répondit-il.

À ce moment, la garde royale entra dans la pièce et tous s’inclinèrent. Il n’y eut que le Général à ne pas manifester la déférence due à la Reine qui venait de pénétrer à son tour.

– Majesté, fit Jack, je suis heureux que vous ayez pu venir vous rendre compte par vous-même que la menace qui pesait sur l’Angleterre n’est plus.
– Merci Capitaine, je vois que j’ai eu raison de vous faire confiance. Général, fit-elle en se tournant, cet homme a agi sur mes ordres et il serait bien mal venu de votre part de lui faire quelque réflexion que ce soit.
– Mais Majesté… tenta le militaire.
– Il suffit, gardes, arrêtez cet homme ainsi que tous ceux qui étaient réunis pour cette affaire.
– Vous ne pouvez pas faire ça, nous avons agi pour le bien de l’Angleterre ! cracha le Général.

À suivre…
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Ana Lei
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Sakura
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Lukameg
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Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 587344958365956 Je vous mets le dernier chapitre... Bonne lecture.

Chapitre 16
En entendant ces mots, la colère de la Reine monta d’un cran.

– Ah vous croyez ! Savez-vous à quoi leur servaient ces enfants que vous leur avez livrés en 1965 sans que je sois au courant de cette affaire ?
– Ils les voulaient pour leur compagnie, c’est ce qu’ils nous avaient dit. Que reprocher à des créatures qui veulent faire visiter l’univers à des enfants terriens ? fit-il, ne comprenant pas ce qui pouvait lui être reproché.
– De la compagnie ! Mais mon pauvre ami, vous êtes bien loin de la réalité, ces enfants ont été arrachés à leurs familles pour servir de drogue à ces créatures. Oui, vous m’avez bien comprise, ils se nourrissaient de leur essence, ils les maintenaient dans un état d’asservissement total ! Ces pauvres gamins n’ont rien vu des merveilles que recèle notre univers ! Mieux valait pour eux la mort à cet état de fait, vous pouvez me croire !
– Tout est de votre faute Capitaine ! Nous aurions dû vous abattre en 1965, lança le Général, signant là son arrêt de mort.

Tosh ne put en supporter davantage, jusqu’à maintenant, elle ignorait totalement ce qui était advenu des enfants, mais à la lumière de ce qui venait d’être dit, elle sentit la colère la submerger tel un raz de marée incontrôlable. Elle prit son arme et tira par trois fois, abattant le militaire qui s’effondra.

Une partie de la garde protégea la Reine et l’autre se saisit de la jeune femme dont le visage ruisselait de larmes. Elle lâcha son revolver et baissa la tête.

– Majesté, je vous en prie, tenta le leader quand il vit la souveraine regarder l’homme étendu à ses pieds. C’est une mère, elle…
– Je comprends Capitaine, fit-elle en s’approchant de la Japonaise. Ne vous en faites pas, dit-elle en posant la main sur le bras de la jeune femme. Je sais ce que vous pouvez ressentir, je suis mère également et j’aurais pu en arriver aussi à cette extrémité. Par décret royal, je vais vous gracier pour ce geste ainsi vous n’aurez rien à craindre.
– Je ne peux pas accepter Madame, j’ai tué, souffla Tosh.
– C’est votre cœur de mère qui vous a dicté ce geste.
– Je…
– Écoute la Reine, intervint Jack.

Tosh hocha la tête, la souveraine fit un signe et la garde s’écarta. Owen vint prendre sa collègue dans ses bras et l’éloigna de quelques pas.

– Capitaine, je vous attends à Buckingham à 10 h demain avec les parents de ce pauvre enfant, fit-elle.
– Nous serons là Majesté.

Tandis qu’ils discutaient, le corps du militaire avait été enlevé et le personnel s’activait à nettoyer le sang qui avait coulé.

Le médecin entraîna la jeune femme vers la seconde pièce et il téléphona au service funèbre qui devait s’occuper de préparer l’enfant pour son enterrement. Jack et Ianto vinrent les rejoindre quand l’escorte royale eut quitté la salle et Tosh courut vers le leader qui l’accueillit contre lui.

– Ça va aller ma belle. Je sais que tu auras sans doute du mal à t’en remettre, mais tout va bien se passer.
– Pourquoi m’a-t-elle dit ça ?
– Parce qu’elle est comme moi, intervint Ianto, elle sait.

Elle le regarda sans comprendre et il baissa les yeux sur son ventre. Elle posa ses mains dessus en un geste de protection inconscient et se tourna vers le médecin.

– Non, souffla-t-elle ?
– C’est à vérifier, mais je crois bien que si, insista le Gallois. Il me semble que tu as un médecin dans tes connaissances, il se fera un plaisir de te renseigner, j’en suis certain, finit-il avec un sourire.
– Comment peux-tu savoir ce que j’ignore moi-même ? demanda la jeune femme.
– Je suis très observateur, tu l’as oublié ?

Elle lui sourit timidement et se blottit contre Owen qui avait le cœur battant à l’idée d’être bientôt père. Il l’embrassa tendrement sur la tempe et lui caressa le dos pour la rassurer.

À ce moment, les hommes des pompes funèbres arrivèrent, escortés par deux gardes. Jack s’approcha d’eux et leur donna les directives. Ils avaient amené un cercueil réfrigéré et ils préparèrent le transport.

– Cet enfant mérite tous les égards, fit le leader, prenez bien soin de lui.
– Ce sera fait Monsieur, ne vous en faites pas. Il sera prêt pour la cérémonie demain après-midi.
– Vous savez ce que vous avez à faire ?
– Oui, nous avons reçu les directives du chambellan de la Reine.
– Très bien, alors faites de votre mieux, fit le Capitaine.

Les trois autres membres s’approchèrent et restèrent silencieux pendant que les hommes s’occupaient du garçon. Quand le caisson fut refermé, ils suivirent les agents jusqu’à leur véhicule. Quand celui-ci s’éloigna, l’équipe rentra à l’hôtel et Jack demanda qu’on leur serve une collation dans la chambre.

En attendant celle-ci, le leader téléphona aux parents de Dean, leur expliquant que tout était fini et que leur sacrifice n’avait pas été vain. Il leur dit également qu’ils étaient attendus au palais de Buckingham afin d’y rencontrer la Reine, mais n’ajouta rien de plus. Puis il prit congé en leur donnant rendez-vous pour le lendemain et les assura de son soutien.

– Bien, nous allons manger quelque chose et ensuite, nous irons faire les boutiques, fit Jack avec entrain.
– Pourquoi ? demanda Owen.
– Vous ne pouvez pas nous présenter au palais dans cette tenue. Il faut respecter l’étiquette, dit-il avec un grand sourire.
– Pourquoi devons-nous aller au palais ? s’enquit Tosh.
– Vous le verrez bien, fit-il en se servant dans les plats qui venaient d’être déposés.

Ianto gardait le silence, il était encore sous le coup de l’émotion ressentie à la mort de son leader. Il le fixa et baissa les yeux brusquement en voyant que celui-ci le regardait. Jack posa sa main sur la sienne et la serra doucement.

Quand ils eurent fini, ils sortirent pour ne revenir qu’après le dîner. Les vêtements achetés avaient été livrés à l’hôtel et les attendaient dans leur chambre.

Une nouvelle fois, le Gallois s’endormit, lové contre le Capitaine qui commençait à se sentir frustré de cette proximité pour ainsi dire stérile de câlins, mais il se disait qu’une fois revenu à Cardiff, beaucoup de choses allaient changer. L’immortel sombra à son tour, se laissant emporter dans un sommeil peuplé de rêves délicieux.

Au matin, il se leva sans bruit, cette fois, la main de Ianto s’était trouvée sur une partie de son anatomie qui n’en demandait pas tant et le Capitaine alla se soulager dans la salle de bain, essayant de contrôler ses gémissements lorsqu’il se libéra.

Quand il revint dans la chambre, il croisa le regard gêné du Gallois et lui sourit avant de l’embrasser tendrement.

– Jack…
– Ce n’est rien Ian, ne t’en fais pas pour ça. Bien, il faut que tout le monde se lève, nous sommes attendus. Ensuite, nous pourrons aller à l’enterrement de Dean et rentrer à Cardiff, il nous faut retourner au Hub.
– Tu as des nouvelles de la base ?
– Oui, tout va bien, mais il y a quelques difficultés avec Myfanwy.
– Lesquelles ? s’enquit le Gallois en sortant du lit.
– Elle attaque la porte quand Vince vient la nourrir. Il est obligé de faire extrêmement attention.
– Il entre dans la base ?
– Non, il s’agit d’un double accès qui est verrouillé normalement, mais c’était le seul moyen de pouvoir la nourrir. Pour les pensionnaires des voûtes, il n’y a pas de problèmes, je lui ai donné le code.
– Bonjour, fit Tosh en se redressant.
– Bonjour ma belle, bien dormi ? demanda l’immortel.
– Oui merci, dit-elle, passant sous silence les bruits qu’elle avait entendu plus tôt, provenant de la salle de bain.

Elle comprenait que le leader ait certains besoins, surtout avec le Gallois près de lui. Elle savait qu’il lui était difficile de prendre sur lui, d’autant plus qu’ils dormaient dans la même chambre que les deux hommes, ce qui n’était pas l’idéal pour un moment d’intimité.

Elle se sauva dans la salle d’eau et le Gallois lui apporta sa tenue. Quand elle revint, elle portait un magnifique tailleur anthracite avec un chemisier blanc. Owen avait revêtu son costume et se regardait dans la glace avec une moue qui fit sourire sa compagne. Ianto terminait de nouer sa cravate et Jack remonta ses bretelles sur sa chemise. Le Gallois l’observa un instant et sourit.

– Même pour aller voir la Reine, tu ne te sépareras pas de ton manteau ?
– Non, fit-il l’œil pétillant. Bien, il faut y aller ou nous allons être en retard.

Ils sortirent et allèrent petit déjeuner, puis ils prirent le SUV pour se rendre au palais. Ils s’arrêtèrent devant les marches et un groom vint récupérer les clés pour aller garer le véhicule.

En entrant dans le hall, ils virent les parents et le frère de Dean et Jack s’approcha pour les saluer.

– Bonjour, dit-il. Je suis heureux que vous soyez venus.
– On ne peut pas refuser une invitation de la Reine, répondit la mère timidement.
– Non, effectivement. Venez, elle nous attend.

Il les entraîna vers la salle du trône, suivant le valet qui leur ouvrait le chemin. Quand ils pénétrèrent dans la pièce, ils virent qu’il y avait un grand nombre de personnes. On leur demanda de s’approcher de la souveraine et tous s’inclinèrent devant elle.

– Capitaine, je suis heureuse de vous revoir, fit-elle avec un sourire.
– C’est un honneur, Majesté.
– M. et Mme McCan, je compatis à votre douleur, mais votre sacrifice n’a pas été vain, il a permis de sauver les enfants de la Terre et pour cela, vous avez mon éternelle reconnaissance. Comment s’appelle cet enfant ? demanda-t-elle en montrant le garçon qui tentait de se cacher derrière sa mère.
– Gary Majesté, répondit le père en incitant son fils à se montrer.
– Eh bien Gary, ton frère est un héros, mais il ne le saura jamais malheureusement. Je sais qu’il te manque, mais il a sauvé tellement d’enfants qu’il restera dans notre souvenir. Rien ne remplacera cette perte, mais je voulais quand même que quelque chose soit fait. Si vous l’acceptez, je voudrais que la Couronne s’occupe de l’instruction de votre fils, fit la souveraine en regardant les parents. Il pourra suivre les études qu’il souhaite dans les établissements qu’il aura choisis. De même, je vous ferai verser une rente annuelle sur ma cassette personnelle, vous en ferez ce que bon vous semblera.
– Majesté… tenta la mère.
– Ce n’est qu’une juste récompense de la peine subie, la coupa-t-elle, quoi que je ne pense pas que ce soit suffisant. Je décide également que ce jour, 10 juillet, soit reconnu comment jour de deuil national et célébré comme il se doit par une cérémonie de commémoration à la mémoire de votre fils. Les générations présentes et futures n’oublieront jamais son sacrifice, il en sera parlé dans les écoles et inscrit dans les manuels scolaires.
– Nous vous remercions, souffla M. McCan retenant ses larmes à grand peine.
– Les responsables de cette affaire seront sévèrement punis, vous pouvez me croire, on ne s’attaque pas impunément à nos enfants. Capitaine, pour ce qui est de votre équipe et de votre travail, l’Unit est sommée de vous laisser gérer l’institut à votre guise et vous fournir tout soutien logistique ou financier qui vous sera nécessaire. Quant à vous, fit-elle en s’adressant à Tosh, votre enfant aura les mêmes prérogatives que le jeune Gary.

Un valet s’approcha avec un plateau sur lequel étaient posés plusieurs dossiers. La Reine les prit et les donna au couple, à la Japonaise et au Capitaine.

– Vous trouverez, dans ces documents, tout ce qu’il vous faut pour continuer d’avancer.
– Merci Madame, souffla Tosh.
– Capitaine, continuez à nous protéger du danger extraterrestre et soyez prudent.
– Je le suis Majesté.

La souveraine leur sourit une dernière fois puis sortit de la salle, suivie par sa garde. Jack invita le couple à quitter le palais et ils s’arrêtèrent sur les marches, attendant qu’on leur amène leurs véhicules.

– Ceci, fit le leader en montrant le dossier, n’est qu’un bien faible gage de gratitude pour ce que vous avez dû endurer. Prenez soin de vous et de votre fils et acceptez ce que la Reine vous a offert.
– Nous le ferons Capitaine, répondit le père. Nous avons laissé notre fils partir pour une cause juste. Je sais qu’il y a longtemps que nous aurions dû lui dire adieu, mais nous ne regrettons pas qu’il ait été appelé à une mort plus glorieuse.

Jack ouvrit la portière à la mère, mais celle-ci se tourna vers lui et l’embrassa sur la joue. Surpris, l’immortel ne réagit pas, puis il lui sourit.

– Merci, souffla-t-elle avant de prendre place.
– Je vous dis à tout à l’heure, fit-il, nous serons à vos côtés pour l’inhumation de Dean.

Mme McCan hocha la tête sans rien dire et s’installa près de son époux qui attendait pour démarrer.

L’équipe regarda la voiture s’éloigner et grimpa dans le SUV qui venait d’être avancé. Ils passèrent à l’hôtel pour se changer et récupérer leurs affaires et une fois le coffre fermé, ils prirent la direction du cimetière. Ils déjeunèrent dans un restaurant à proximité et assistèrent à l’enterrement de l’enfant. La famille était effondrée, mais elle n’était pas seule face à cette épreuve, la Reine avait délégué quelques personnes pour la représenter et l’équipe de Torchwood était là également ainsi que l’avait dit le leader.

Quand tout fut terminé, ils prirent congé et s’engagèrent sur l’autoroute. Dans deux heures, ils seraient au Hub, ils rentraient enfin chez eux et allaient savourer leur victoire.

De temps en temps, le Capitaine regardait le Gallois endormi, il se disait que maintenant, il pourrait peut-être…

Lorsqu’ils arrivèrent à Cardiff, l’immortel déposa Owen et Tosh chez le médecin et leur demanda de prendre leur journée du lendemain pour se reposer un peu. Depuis quelques jours, ils étaient sur la brèche et avaient besoin de décompresser et de discuter. L’enfant que semblait attendre la jeune femme n’avait pas été prévu. Il fallait s’assurer qu’il était bien présent et décider ce qu’il convenait de faire, mais Jack avait sa petite idée, il avait écouté les différentes réflexions de ses collègues qui avaient gardé le silence pendant le trajet.

Il prit ensuite la direction du centre et alla se garer dans le parking souterrain. Ianto venait de se réveiller et tourna la tête vers lui en souriant.

– Nous sommes chez nous, souffla-t-il.
– Oui, mais il faut que tu t’occupes de Myfanwy, je pense que Vince n’a pas pu la nourrir correctement.
– Tu crois qu’il est toujours dans le coin ?
– À mon avis, il doit être dans les voûtes, je vais aller voir, ensuite nous irons dîner et je te laisserai aller te reposer.
– Si tu veux, répondit-il en quittant le véhicule.

Ils s’engagèrent dans le couloir, Jack voyait les épaules crispées du Gallois, mais il ne dit rien. En pénétrant dans la salle principale, ils furent accueillis par un cri perçant et Ianto leva les yeux. Le ptérodactyle piquait vers eux, les frôlait de son aile et remontait rapidement pour recommencer à nouveau. L’agent sourit et lui lança une tablette de chocolat que la bête attrapa au vol avant de retourner dans son antre.

Le Capitaine se rendit aux cellules et revint quinze minutes plus tard. Ianto avait nourri le chien de garde et vérifié les ordinateurs. Il attendait près du sas et sourit en voyant revenir le leader.

– J’ai vu Vince, tout s’est bien passé. Je lui ai proposé de se joindre à nous, il va réfléchir et viendra me donner sa décision dans la semaine. Nous y allons ? lança-t-il en arrivant près du jeune homme.

Ils quittèrent la base et se rendirent dans le centre-ville. Après une soirée tranquille où ils savourèrent le plaisir simple d’être ensemble, ils allèrent faire quelques pas sur la baie. Puis brusquement le Gallois s’arrêta et Jack se tourna vers lui.

– Que se passe-t-il ?
– Je voulais savoir… pourrais-tu me dire…

Il ne savait pas comment aborder le sujet. Il aimait le Capitaine au-delà de l’entendement et voulait faire plus avec lui que simplement dormir dans le même lit, mais il n’avait aucune expérience et craignait que l’immortel ne soit dépité par ses performances.

– Que veux-tu savoir ? s’enquit le leader en s’approchant.
– Je… je n’ai jamais… et si tu étais déçu ?
– Pour quelle raison le serais-je, dis-moi ? fit-il en lui caressant tendrement la joue. Il faut que tu saches une chose, je t’aime et cela ne changera pas. Faire l’amour n’est pas une compétition comme tu sembles le croire, c’est un échange. Oui, je t’ai écouté, dit-il en voyant le Gallois ouvrir de grands yeux. Tu as des choses à apprendre, c’est certain, mais je ne pense pas que tu aies à rougir de ce que tu pourrais m’offrir. Je voudrais être pour toi, ton ami, ton amant et peut-être plus, qui sait.

Jack posa ses lèvres sur les siennes en un baiser tendre et délicat. Les mots prononcés par le leader tourbillonnaient dans la tête du jeune homme qui se laissait aller à cette étreinte qui réveillait son corps. Puis soudain, il s’écarta, surprenant son compagnon.

– Qu’y a-t-il Ianto ?
– Ce sont tes paroles, ami certainement, amant sans doute, mais que pourrait-il y avoir de plus ? demanda-t-il sans comprendre.
– Nous verrons ça plus tard, souffla le Capitaine d’un air qui donna des frissons au Gallois.
Ok, alors au diable la faille et les aliens ! Ce soir, j’ai bien plus important à faire, pensa le jeune homme. Tu veux venir chez moi ? demanda-t-il au leader.
– Avec plaisir, murmura Jack.

Ils se dirigèrent vers l’appartement de l’agent et Ianto l’invita à entrer. Quand il referma la porte, un sourire éclairait son visage. Oui, ce soir serait LE soir, il l’avait décidé !

***
Bien plus tard dans la nuit, les deux hommes reposaient, blottis l'un contre l'autre.

– Je t’aime Ian, souffla-t-il. Dieu m’est témoin que je n’ai jamais aimé autant ! Je veux te garder près de moi pour toujours.
– Tu sais bien que c’est impossible, murmura le Gallois. Un jour, je partirai et tu devras continuer.
– Alors profitons du temps que nous avons ! Hier, je t’ai dit que tu pourrais être bien plus qu’un ami ou un amant, je voudrais que tu unisses ta vie à la mienne, je voudrais que nous formions une famille, que nous ayons des enfants…
– Des enfants ? fit le jeune homme incrédule. Tu envisages d’adopter ?
– Non, pas vraiment.

Ianto se redressa et le fixa sans comprendre, comment pourraient-ils avoir des enfants sans adopter ?

– Cesse de te poser des questions, c’est moi qui te les donnerai, souffla le leader.

Le Gallois s’écarta, il devait avoir mal compris les paroles, un homme ne peut pas donner la vie, c’était impossible !

– Tu devrais pourtant y être habitué depuis le temps, reprit l’immortel qui avait écouté ses pensées. N’oublie pas que je ne suis pas de ce siècle, et de là où je viens, un homme peut mettre au monde des enfants, nous sommes génétiquement modifiés pour ça.

Ianto restait silencieux, les mots avaient du mal à arriver à son cerveau. Jack s’inquiéta, il n’avait pas pensé que cet aveu pourrait perturber son amant. Et s’il refusait ce qu’il était ?

– Ian ?
– Tu peux avoir des enfants ? s’enquit le jeune homme.
– Oui.
– Tu veux en avoir avec moi ?
– Oui.

Ianto le regardait, pesant le pour et le contre de la décision qu’il devait prendre, mais comment pourrait-il vivre sans Jack à ses côtés ? Cela faisait des mois qu’il espérait un rapprochement et maintenant qu’il avait eu lieu, il ne pouvait pas le laisser lui échapper !

– Je suis d’accord, Cariad, je veux bien que l’on se marie, que nous formions une famille et que nous ayons des enfants. Je veux bien tout ce que tu me demanderas car tu es ma vie et que je ne peux pas vivre sans toi. J’ai cru dépérir quand tu as disparu, je ne t’avais pas dit ce que je ressentais et ça me rongeait.
– Je voulais t’en parler aussi Ian et si Gwen n’avait pas fait cette erreur, tu l’aurais su bien plus tôt.
– Si tu n’avais pas pu revenir, tu serais resté avec lui ? demanda le Gallois faisant allusion à son double.
– Non, je ne pense pas, il était toi, mais en même temps, il ne l’était pas. Sa mort a été une tragédie pour moi, mais j’aurais bien plus souffert si c’était toi que ces aliens avaient tué. Tout le temps, je me répétais que je devais faire quelque chose. Je me réveillais le matin en me disant Et si on pouvait tout changer ! La perte de ton autre toi a été douloureuse, mais je savais que je ne resterais pas dans cette réalité. Je devais tout faire pour revenir vers toi et te protéger.
– Tu as tout changé Cariad, tu es revenu, tu m’as sauvé et je t’aime tellement.

Oui, Ianto avait maintenant tout ce qui pouvait éclairer son existence, il aimait un homme hors du commun, il allait se marier avec lui et avoir des enfants de lui, que demander de plus à la vie, même si celle-ci réclamerait un jour son tribut et laisserait la mort l’emporter !

Le lendemain, Jack activa le miroir quantique pour la dernière fois, il devait prévenir ses amis qu’ils ne risquaient plus rien. La menace était levée, ils allaient pouvoir envisager un avenir plus serein sans craintes pour l’enfant à naître. Il leur dit également qu’il avait retrouvé l’amour de sa vie et qu’ils allaient se marier.

Owen et Tosh étaient près de lui. En voyant le couple face à eux, ils eurent l’impression de se voir dans une glace et se sentirent un peu mal à l’aise. Quand Ianto s’approcha, la jeune femme du miroir plaqua sa main sur sa bouche et des larmes coulèrent sur ses joues. Le Gallois était l’exacte réplique de son ami décédé, mais Jack avait tenu parole, elle savait qu’il le protégerait, ainsi, il vivrait toujours quelque part.

Quand le passage se referma, le jeune homme se tourna vers le leader et lui sourit. Maintenant, ils allaient reprendre le cours de leur vie et oublier ces moments difficiles qui les avaient séparés.

Un peu plus tard, ils quittèrent la base et Jack l’emmena dans un quartier résidentiel où il s’arrêta devant une belle bâtisse. Son contact avait trouvé ce qu’il lui avait demandé : la villa dans laquelle il avait passé quelques jours en compagnie de son autre Gallois et il comptait bien profiter de la maison avec son futur époux. Quand Ianto fut mis au courant, il sourit, ici ou là-bas, le Capitaine l’aimait, mais lui avait la chance de maintenant partager sa vie, son lit et son amour !

FIN
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Natsume
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MessageSujet: Re: Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood   Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:26

Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 757694187 Oh c'est fini!
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Sakura
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MessageSujet: Re: Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood   Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:26

C'est une très belle histoire !!!!  Et j'espere qu'il y en aura d'autres !!! Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 1799043015
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Lukameg
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MessageSujet: Re: Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood   Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:27

Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 835072079  oui, effectivement, mais je dois d'abord voir ce que je peux vous proposer, mes écrits ne sont pas vraiment destinés à des ados de votre âge Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 3269417863 
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Ana Lei
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MessageSujet: Re: Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood   Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:27

Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 289286894 Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 3144489608 Super fin !!!
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Lukameg
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MessageSujet: Re: Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood   Et si on pouvait tout changer... - Jack/Ianto - Torchwood - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 11:27

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